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Le dernier jour d’un condamné : Chapitre 2

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 Le dernier jour d’un condamné : Chapitre 2

Le dernier jour d’un condamné : Chapitre 2



Aperçu général :

          Au niveau du premier paragraphe de ce chapitre, le narrateur utilise une comparaison significative : 

“Comme des corbeaux autour d’un cadavre”

Les spectateurs sont ainsi assimilés à des corbeaux, et le narrateur à un cadavre.

          Dans ce chapitre, on distingue trois lieux et trois moments :

Lieux

Moments

·         Le cachot de la conciergerie.

·         Dans la salle de l’audience.

·         Le tribunal (à l’extérieur et à la sortie).

·         Avant de se rendre à la salle d’audience.

·         Pendant son passage à la salle d’audience.

·         Après la proclamation de la peine.


I. Description de l’état d’âme du narrateur:

Je dormais d’ennui et de fatigue”

          Quand il était alors au cachot, le narrateur était remarquablement las (il éprouvait de la lassitude) tout au long des deux premiers jours du procès.

          Son état instable est explicité par le champ lexical de la peur qui domine dans cet extrait. Ces termes en soulignent l’intensité :“Effrayé”, “Sursaut”. Sa peur fut plus intense en sortant du cachot : “Mes dents claquèrent”, “Mes mains tremblaient”,”Mes jambes étaient faibles”

Je demeurais immobile,l’esprit à demi endormi,la bouche souriante,l’œil

fixé sur cette douce réverbération dorée qui diaprait le plafond

           Au niveau de la court, le condamné était absorbé par le soleil. “Immobile”,”Bouche souriante” telles étaient les manifestations de ce que le narrateur éprouva à la vue du soleil. Ce détail était suffisant pour le faire plonger dans une espérance d’un beau jour :“Voilà une belle journée”, répéta-t-il. 

          Cependant, cet état n’a pas demeuré longtemps. Son fut arraché pour opérer un retour à la réalité. “Ce peu de mots,comme le fil qui rompt le vol de l’insecte,me rejeta violemment dans la réalité”. Il se rend compte qu’il était là pour entendre sa sentence. 

II. Dans la salle d’audience (des assises): Une aspiration à la liberté.

           Etant dans la salle d’assise, le condamné traduit les stimulus externes en fonction de ses attentes, de ses espérances. Des procédés sont employés pour corroborer la liberté à laquelle il aspire: Fenêtres ouvertes, “L’air et le bruit de la ville arrivaient librement de dehors”, La salle était claire”. Il opère même une personnification des rayons du soleil : “Gais rayons de soleil”

           Toujours dans la salle d’assise, le narrateur établit un double portrait: Un portrait des juges et celui des jurés.

  • Le portrait des juges est valorisant : “Les juges avaient l’air satisfait”, Le visage éclairé, bon, calme. L’ascenseur causait presque gaiement.
  • Les jurés, quant à eux, “paraissaient blêmes et abattus”, “Rien de leur contenance, n’annonçaient des hommes qui viennent porter une sentence de mort”


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